[Aïkido, Bushido, Bouddhisme, Spiritualité, Philosophie Orientale, santé...]2012-02-20T21:35:40+01:00DotCleardaily12012-02-20T21:35:40+01:00Les 13 renoncements indispensables à ceux qui veulent progresser dans la voie du guerrier.2012-02-20T21:35:40+01:002012-02-20T21:35:40+01:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2012/02/20/68-les-13-renoncements-indispensables-a-ceux-qui-veulent-progresser-dans-la-voie-du-guerrierenkaBushidoLes 13 renoncements indispensables à ceux qui veulent progresser dans la voie du guerrier.
Supposons que vous soyez décidé à créer la condition mentale et physique qu'il faut pour que l'Eveil vienne. Je vous suggère de prendre les " renoncements "... Les 13 renoncements indispensables à ceux qui veulent progresser dans la voie du guerrier.
<p>Supposons que vous soyez décidé à créer la condition mentale et physique qu'il faut pour que l'Eveil vienne. Je vous suggère de prendre les " renoncements " comme un défi à vous-même et de gagner. C'est une sorte de " guerre " intérieure (le mot est plus juste que " lutte ").<br>
Ne croyez pas pouvoir les appliquer du premier coup, mais d'échec en échec, de prise de conscience en prise de conscience, vous finirez pas vous mettre dans l'état de propreté morale où l'Eveil pourra éclore.<br>
Les malentendus sur ces 35 " renoncements " (en 13 catégories) sont fréquents. D'ordinaire on les discute en Groupes de Chercheurs, mais je vais me risquer à commenter les malentendus les plus fréquents.<br>
Voici ce qu'il ne faut plus faire si vous aspirez à l'Eveil.<br>
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<p>1. Ne plus " mentir ".<br>
Il est rare de mentir consciemment. Mais on " ment " sans cesse aux autres et surtout à soi même… sauf sur son lit de mort. Entendons-nous bien, il n'est pas question de dire des vérités qui blesseront ou qui provoqueront des drames. Il faut apprendre à jouer sur les mots (cela devient vite très amusant). Il y a aussi des façons d'esquiver les problèmes, par exemple en posant une question à toute question. On peut aussi se taire habilement. Mais ce ne sont que des façons préparatoires pour éliminer le mensonge. L'idéal, comme en Art Martial pour le combat, est de " faire ce qu'il faut " pour ne jamais se trouver dans une situation où l'on sera contraint de devoir mentir ou de dire une vérité qui blesse il y a de nombreuses Histoires de Sagesse sur cette question.<br>
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<p>2. Ne plus " jouer ".<br>
Là aussi je suis souvent navré de voir que l'on comprend mal cette condition. Par " jouer " on entend " jouer un rôle " et " déconner ".<br>
C'est aussi ce qui fait plaisir sur le moment, mais qui va bloquer dans l'avenir, une régression négative telle que s'amuser pour s'étourdir (drogue naturelle, nous plongeant encore plus dans le " sommeil "). Normalement, un " Eveillé " n'a plus à jouer pour " passer le temps " ; mais " ne plus jouer " ne signifie pas cesser de jouer pour se dépenser physiquement, pour exercer sa précision ou son intuition, ou pour le plaisir de retrouver momentanément la spontanéité de son enfance (régression positive). Les Maîtres sont très gais et très drôles : il n'y a aucune raison de " tuer " l'enfant qui est en nous. Au contraire, l'idéal est de retrouver l'innocence et la pureté de notre enfance, car en nous existent trois " personnes " : l'enfant qui nous étions et que nous sommes encore, le parent lorsque nous imitons l'un de nos parents, l'adulte dans les rares cas sérieux.<br>
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<p>3. Ne pas chercher à connaître le " jardin secret " des autres.<br>
La curiosité est très positive, mais il y a des curiosités dites " malsaines ". Par exemple, on me pose souvent des questions indiscrètes sur les défauts de certains Maîtres célèbres. C'est un très mauvais signe d'éveil. Qu'importe le travers des Maîtres, c'est ce qu'ils ont enseigné de positif qui compte. Si l'on renonce à ce genre de " curiosité " sans intérêt (malsaine même) on arrivera au stade où l'on aura une certaine répulsion à voir "par le trou de la serrure" les feuilletons TV où des acteurs se disputent, intriguent, pour toujours les trois même raisons : la position dominante, le cul, le fric… comme au Zoo, section des singes (le fric, pour eux, étant les "caouettes"). Mais il peut être utile de voir quels jardins secrets certains croient cacher, comme lors des débats politiques où sont courants les non dits, langues de bois, mensonges et oppositions systématiques.<br>
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<p>4. Ne pas parler d'Arts Martiaux, ni de " Recherche d'Eveil ".<br>
Classiquement on doit être tellement discret que tout le monde doit ignorer que vous pratiquer un Art Martial ou que vous aspirez à vous " éveiller ". Les raisons sont multiples. Même " bavarder " sur ces sujets avec vos amis de " Recherche " n'est pas conseillé, ces bavardages sont comparables à parler de " lumière " et de " couleur " entre aveugles de naissance et il y a un risque de développer les " pièges d'illusion ". Lorsque vous n'aurez plus envie de parler de Recherche, d'Eveil, de Sagesse ou d'Art Martial… ce sera un bon signe d'évolution. Vous serez probablement dans l'Eveil sans vous en rendre compte. Car, ce qui est amusant, c'est que s'il existe de nombreux Hommes qui ignorent être dans un état hypnotique léger, " absents ", il existe aussi des " Eveillés " qui s'ignorent. C'est vous dire combien il est délicat de juger les autres, d'autant qu'il y a des niveaux d'Eveil. Buddha était un… 10e Dan d'Eveil, l'Eveil suprême…mais il y a aussi les 1er Dan et même les 6e Kyu.<br>
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<p>5. Ne pas parler de politique, de guerres et d' " injustice ".<br>
Rien de tel que la politique pour se disputer entre amis et considérer que les autres sont des " cons ". Or, lors des élections, partout dans le monde " démocratique ", on arrive toujours à peu de chose près à 50/50 des voix pour et contre. Il y a comme un défaut quelque part, non ?<br>
Les guerres et les conflits armés ont toujours une base d'intérêts personnels derrière une façade d'honneur patrie etc.<br>
Quant à justice-injustice ce sont des choses très relatives (tout dépend de la période : vous êtes décorés si vous tuez en temps de guerre, vous êtes condamnés à mort si vous tuez en temps de paix…), et subjectives (" toujours plus " et " jamais assez "). De toutes façons, reconnaissons qu'en parler ne changera en rien le cours des choses… Ce sont ceux qui ont le pouvoir qui décident.<br>
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<p>6. Ne pas parler de choses " ménagères " :<br>
Toilettes, vêtements, beauté, âge. Comme dit le dicton : " les goûts et les couleurs ne se discutent pas ". Ces renoncements datant de nombreux siècles, vous noterez qu'il n'est pas dit " ne pas téléphoner plus de 2 minutes ", mais vous devriez vous y exercer. C'est un temps largement suffisant pour dire l'essentiel… si l'on ne s'engage pas dans les états d'âme. La plupart des Maîtres refusent les conversations au téléphone ou sont très brefs " parce que l'on y dit ce que l'on ne dirait pas les yeux dans les yeux ". C'est tout dire.<br>
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<p>7.Ne pas parler de soi, de son passé, de ses goûts personnels, de ses aïeux, de ses parents, de son origine, pays, ville, race, religion, de différence de sexe ni de sexualité… (*)<br>
C'est cruel de le constater : rares sont ceux qui s'intéressent à vous (" le cimetière est plein d'hommes qui se croyaient indispensables et intéressants "). Et même, leur faux intérêt n'a souvent pour but que de vous mettre en condition pour qu'ils parlent d'eux. Ce n'est même pas pour jouer au ping-pong d'idées. Faites cette expérience significative par jeu (encore un " bon " jeu) : si vous avez commencé une longue explication, arrêtez vous à la fin d'une phrase si votre interlocuteur tousse, détourne le regarde, baille ou autre… il est rare qu'il se rende compte que vous n'avez pas fini votre " histoire " ou de donner votre " avis ", et il se mettra aussitôt à parler. La vérité est que, lorsque vous parliez, vous l'empêchiez de parler.<br>
En règle général, il faut arriver à ne parler que lorsqu'on vous a posé plusieurs fois des questions précises. Et même dans ce cas il est toujours intéressant de répondre par une question, ou de poser les mêmes questions à votre interlocuteur, en lui demandant ce qu'il répondrait et en lui donnant (surtout) l'impression que c'est lui le plus important et que vous êtes " insignifiant " ou " médiocre " (bien entendu, suggestion à ne pas appliquer dans un entretien d'embauche ou de boulot…)<br>
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<p>8. Ne pas critiquer ni juger.<br>
Cette condition primordiale, particulièrement importante dans le domaine des Arts Martiaux, va être difficile à respecter, car en jugeant et en critiquant les autres, on se sent à bon compte et artificiellement " supérieur ". L'ennui est qu'en trichant ainsi, on ne peut espérer " Etre " un jour, et qu'en s'attachant aux défauts des autres on finit par les imiter et que l'on ne peut voir leurs qualités. Ne pouvant s'inspirer des qualités des autres, on reste " petit ". L'autre ennui de juger et de critiquer est que l'on tombe dans les 8 pièges d'illusion classiques. Enfin, attendu que l'on ne peut valablement juger que ce qui nous est inférieur… il y a de quoi s'étonner d'être entouré de si nombreux " experts charlatans " et " petits juges " cherchant à abaisser les autres pour se sentir en haut de leur pyramide… virtuelle. Egalement, pourquoi rechercher les ennuis puisque si l'on critique et juge… on va automatiquement suggérer aux autres de mieux nous observer et… nous serons inévitablement critiqués (" pour vivre heureux vivons cachés "). Ce qui ne sera jamais à notre avantage (attendu que nous ne serons jamais " parfaits " à leurs yeux).<br>
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<p>9. Ne pas être envieux, jaloux, possessif, coléreux.<br>
Ces comportements, sources de " douleurs " (comme on dit en bouddhisme pour les peines et les ennuis) sont également dus à une vision faussée du monde (extérieur) et une fausse échelle de valeurs (échelle de ce qui est le plus important). Ces travers, nés du " sommeil ", proviennent également de régressions négatives (infantiles ou rituel animal) et de la peur. Peur de " perdre un acquis " (pour jalousie et possession) et peur de " perdre une position dominante " (pour la colère). La colère est un signe de " peur ".<br>
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<p>10. Ne pas chercher à " progresser " vite.<br>
Tout Homme ignorant, " non éveillé ", a envi de progresser le plus vite possible, parce qu'il croit que sa progression viendra d'acquis nouveaux, supplémentaires. <br>
Or, " tout est à redécouvrir en nous ". Ce n'est pas " ajouter " qu'il faut faire, mais " enlever " (" libérer " ce qui bloque). Le Travail à effectuer est " en creux ", comme " image traditionnelle " on enlève des pelures à un oignon. De toutes façons, on peut réduire le temps de certaines fonctions (en enlevant des blocages) mais on ne peut pas, par la volonté, s'éveiller " vite ", pas plus que l'on ne peut pas… dormir " vite ". En plus, ce ne sont pas les grands efforts qui peuvent nous faire " progresser ", l'autosatisfaction qu'ils entraînent bloque et incite à être irrégulier. Ce sont les petits " gains " quotidiens qui font évoluer " aussi vite que possible " (selon votre détermination, votre persévérance et selon vos dons.)<br>
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<p>11. Ne pas rechercher des " pouvoirs " tels que l'efficacité pour être le N°1…<br>
(ce qui est relatif, on est le meilleur parmi des moins bons), chercher la fortune (plus on la voudra plus elle fuira), rechercher des pouvoirs paranormaux (tels que transmission de pensée, transes, lévitation, etc….), la " forme " par doping, drogues etc… chercher à connaître l'avenir par divination, astrologie, magie, etc. Ce genre de " curiosité malsaine " type prouve l'absence d'intuition et de jugement de cause à effet, donc de " sommeil "… et, comme dit l'autre, " je ne suis pas superstitieux parce que ça porte malheur "… ça porte malheur, parce que devenant de plus en plus " endormi " on fait de plus en plus d'erreurs. Des " pouvoirs " peuvent venir grâce à l'Eveil, c'est vrai comme épiphénomène (ce qui s'ajoute à l'Essentiel sans le modifier), mais jamais l'inverse.<br>
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<p>12. Ne pas avoir besoin de " communication " avec les autres.<br>
Le besoin de " communiquer ", de parler et la crainte de se retrouver seul avec soi, montrent à quel point on a peur de faire face à ce que l'on est. On veut " communiquer "… faire du bruit, comme dans les poulaillers. Si la plupart des monastères (dans toutes les religions et toutes les cultures), et si les Dojo imposent le silence, c'est qu'il est essentiel. Une chose est certaine, plus l'homme évolue, moins il a besoin de parler (du moins avec les " endormis "). Si bien que l'on a souvent (à un certain stade à la tentation de s'isoler, de devenir ermite. Mais en évitant les chocs de la vie sociale, on peut facilement tomber dans l'illusion d'avoir atteint l'Eveil.<br>
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<p>13. Ne pas chercher à " aider " les autres.<br>
Il est stupéfiant de constater que les Hommes les plus endormis ou les moins doués sont toujours ceux qui veulent aider ou conseiller ou rectifier les " erreurs " des autres. Avant d'aider il faut s'aider soi même et Etre. Il faut aussi apprendre quand et comment aider. Il est exact qu'aider c'est " payer " (rendre ce que l'on a fait pour vous) mais on ne doit " aider " que si on vous le demande à plusieurs reprises en insistant. Si on ne vous demande rien, c'est que vous ne devez pas aider. Ce n'est pas une règle absolue, mais je vous suggère de vous méfier de ceux qui veulent vous aider, vous conseiller, ou vous corriger… lorsque vous ne leur avez rien demandé.<br>
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<p>(*) Apprendre à se taire :<br>
A propos de " ne plus parler de… ", il me semble important de vous préciser que l'on n'entend pas seulement " ne pas bavarder ", " se taire ", " ne rien dire "… avec sa langue et ses lèvres, mais qu'il ne faut pas non plus verbaliser au fond de la gorge. On doit finir par ne plus parler dans sa tête… si l'on ne veut pas se retrouver, un jour, en train de se parler tout seul, et même de finir schizophrène (un trouble mental qui touche les deux tiers des… fous internés, et les quatre tiers des… emmerdeurs.)<br>
Il ne faut pas, non plus, confondre se taire volontairement (…" mais je n'en pense pas moins ! ") et se taire naturellement parce que l'on n'a plus besoin de faire du bruit avec la bouche.. et que l'on se fiche totalement de ce qui est devenu sans réel intérêt. Cela semble impossible, mais c'est moins difficile qu'il n'y parait à première vue. Bien entendu, il faut s'y exercer et " s'amuser " (en voilà un " jeu " qu'il est bon !) à se créer une " plage de silence mental ", de temps en temps, au Dojo ou dans la rue par exemple, et durant cette " plage " de " vite-plein " être à la fois relaxé et ultra-vigilant (comme les chats le sont), ou regarder tout avec le même œil attentif non critique (sans comparer, sans juger) du petit enfant qui découvre tout. Observer le regard des enfants, pur, attentif, " présent ", lorsqu'ils sont dans leur poussette ou portés dans les bras ; ils voient tout, ils sont fabuleusement observateurs et vigilants… par rapport à vous.</p>
<p>Extrait du site http://www.lesartsmartiaux.com/</p>A méditer2009-11-02T19:47:08+01:002009-11-02T19:47:08+01:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2009/11/02/67-a-mediterenkaProverbes - CitationsManagement :
- Une bonne baise vaut mieux qu'un long discours ...
- ...... <p>Management :</p>
<p>- Une bonne baise vaut mieux qu'un long discours ...</p>
<p>- ...</p>Arrêtez les pendules... / Funeral Blues...2008-07-04T19:39:25+02:002008-07-04T19:39:25+02:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2008/07/04/66-arretez-les-pendulesenkaAïkidoAdaptation d'un poème de
Wystan Hugh AudenAdaptation d'un poème de
Wystan Hugh Auden <p>Arrêtez les pendules, coupez le téléphone<br>
Empêchez le chien d'aboyer avec l'os que je lui donne<br>
Faites taire les pianos et les roulements de tambour<br>
Sortez le cercueil avant la fin du jour</p>
<p>Que les avions qui hurlent au dehors<br>
Dessinent ces trois mots : « il est mort »<br>
Nouez des voiles noirs aux colonnes des édifices<br>
Gantez de noir les mains des agents de police</p>
<p>Il était mon nord, mon sud, mon est, mon ouest<br>
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste<br>
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson<br>
Je croyais que l'amour jamais ne finirait : j'avais tort</p>
<p>Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye<br>
Démontez la lune et le soleil<br>
Videz l'océan, arrachez les forêts<br>
Car rien de bon ne peut advenir désormais</p>
<p>----</p>
<p><u>English Version </u></p>
<p>Stop all the clocks, cut off the telephone.<br>
Prevent the dog from barking with a juicy bone,<br>
Silence the pianos and with muffled drum<br>
Bring out the coffin, let the mourners come.</p>
<p>Let aeroplanes circle moaning overhead<br>
Scribbling in the sky the message He is Dead,<br>
Put crêpe bows round the white necks of the public doves,<br>
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.</p>
<p>He was my North, my South, my East and West,<br>
My working week and my Sunday rest<br>
My noon, my midnight, my talk, my song;<br>
I thought that love would last forever, I was wrong.</p>
<p>The stars are not wanted now; put out every one,<br>
Pack up the moon and dismantle the sun.<br>
Pour away the ocean and sweep up the wood;<br>
For nothing now can ever come to any good.</p><br />Le vide2007-05-17T22:49:46+02:002007-05-17T22:49:46+02:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2007/05/17/64-le-videenkaContesUn moine alla trouver un maître Zen reconnu pour sa peinture.
- Dessinez-moi s'il vous plaît "l'essence" de cette situation : "agir avec le coeur, voir sa nature essentielle et devenir un Bouddha".
Le maître éclaboussa le moine à l'encre de chine, puis peint son énervement et lui montra.
-... <p>Un moine alla trouver un maître Zen reconnu pour sa peinture.</p>
<p>- Dessinez-moi s'il vous plaît "l'essence" de cette situation : "agir avec le coeur, voir sa nature essentielle et devenir un Bouddha".</p>
<p>Le maître éclaboussa le moine à l'encre de chine, puis peint son énervement et lui montra.<br />
- J'ai fini la peinture... Voici l'essence.<br />
- Pouvez vous maintenant dessiner "la nature essentielle" afin que je puisse la voir ?<br />
- Montrez-moi d'abord "la nature essentielle" et je la peindrai ensuite.</p>
<p>La "nature essentielle" se trouve à l'intérieur de chacun. Elle est intègre et ne manque de rien. Il nous incombe de la découvrir par nous-mêmes car aucun autre chemin nous y conduit.</p>
<p>Extrait de la BD "Soyons Zen" de Tsai Chih Chung</p>De l'importance accrue des facultés mentales sur les facultés techniques2007-04-12T22:43:53+02:002007-04-12T22:43:53+02:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2007/04/12/62-de-l-importance-accrue-des-facultes-mentales-sur-les-facultes-techniquesenkaContesUn jour un célèbre maître de sabre Tsukahara Bokuden voulut mettre ses fils à l'épreuve. Pour commencer, il fit appeler Hikoshiro, l'aîné des trois. En ouvrant la porte du coude, celui-ci la trouva plus lourde qu'à l'accoutumée et, en passant la main sur la tranche supérieure de la porte, constata... <p>Un jour un célèbre maître de sabre Tsukahara Bokuden voulut mettre ses fils à l'épreuve. Pour commencer, il fit appeler Hikoshiro, l'aîné des trois. En ouvrant la porte du coude, celui-ci la trouva plus lourde qu'à l'accoutumée et, en passant la main sur la tranche supérieure de la porte, constata qu'on avait disposé, en équilibre, un lourd appui-tête en bois. Il l'enleva, entra puis le remis exactement comme il avait trouvé.</p>
<p>Bokuden fit alors venir son fils cadet, Hikogoro. Quand celui-ci poussa la porte, l'appui-tête tomba mais il le rattrapa en vol et le remit à sa place.</p>
<p>Bokuden fit enfin appeler son benjamin Hikoroku, le meilleur, et de loin, au maniement du sabre. Le jeune homme poussa puissamment la porte et l'appui-tête tomba, heurtant son chignon. En un éclair, il dégaina le sabre court qu'il portait à la ceinture et trancha l'objet avant qu'il ne touchât le tatami.</p>
<p>À ses trois fils, Bokuden déclara: -"C'est toi Hikoshiro, qui transmettra notre méthode de maniement du sabre. Toi, Hikogoro, en t'entraînant ardemment, peut-être égaleras-tu, un jour, ton frère. Quand a toi, Hikoroku, tu conduiras certainement un jour notre école à sa perte et attireras l'opprobre sur ton patronyme. Je ne peux pas donc m'offrir le luxe de garder un individu aussi imprudent dans mes rangs ». Sur ces vertes paroles il le désavoua. Cela illustre parfaitement l'importance accrue des facultés mentales sur les facultés techniques.</p>L'art de combattre sans armes2007-04-12T22:39:11+02:002007-04-12T22:39:11+02:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2007/04/12/61-l-art-de-combattre-sans-armesenkaContesLe célèbre Maître Tsukahara Bokuden traversait le lac Biwa sur un radeau avec d'autres voyageurs. Parmi eux, il y avait un samouraï extrêmement prétentieux qui n'arrêtait pas de vanter ses exploits et sa grande maîtrise du sabre. A l'écouter, il était champion toutes catégories du Japon. C'est ce... <p>Le célèbre Maître Tsukahara Bokuden traversait le lac Biwa sur un radeau avec d'autres voyageurs. Parmi eux, il y avait un samouraï extrêmement prétentieux qui n'arrêtait pas de vanter ses exploits et sa grande maîtrise du sabre. A l'écouter, il était champion toutes catégories du Japon. C'est ce que semblaient croire tous les autres voyageurs qui l'écoutaient avec une admiration mêlée de crainte. Tous? pas vraiment, car Bokuden restait à l'écart et ne paraissait pas le moins du monde gober cet amas de sornettes. Le samouraï s'en aperçut et, vexé, il s'approcha de Bokuden pour lui dire :</p>
<p>- "Toi aussi tu portes une paire de sabres. Si tu es samouraï, pourquoi ne dis tu pas mots ?"
Bokuden répondit calmement :</p>
<p>-"Je ne suis pas concerné par tes propos. Mon art est bien différent du tien. Il consiste, non pas à vaincre les autres, mais à ne pas être vaincu."</p>
<p>Le samouraï se gratta le crâne et demanda :</p>
<p>-"Mais alors, quelle est ton école ?"</p>
<p>-"C'est l'art de combattre sans armes."</p>
<p>-"Mais dans ce cas, pourquoi portes tu des sabres ?"</p>
<p>-"Cela m'oblige à rester maître de moi pour ne pas répondre aux provocations. C'est là un défi de tous les jours."</p>
<p>Exaspéré le samouraï continua :</p>
<p>-"Et tu penses vraiment pouvoir combattre avec moi sans sabre?"</p>
<p>-"Pourquoi pas? il est même possible que je gagne!"</p>
<p>Hors de lui le samouraï cria au passeur de ramer vers le rivage le plus proche, mais Bokuden suggéra qu'il était préférable d'aller sur une île, loin de toute habitation, pour ne pas provoquer d'attroupement et être plus tranquille. Le samouraï accepta. Quand le radeau atteignit une île inhabitée, le samouraï sauta à terre et dégaina son sabre, prêt au combat.</p>
<p>Bokuden enleva soigneusement ses deux sabres, les tendit au passeur et s'élança pour sauter à terre, quand, soudain, il saisit la perche du batelier, puis dégagea rapidement le radeau pour le pousser dans le courant.</p>
<p>Bokuden se retourna vers le samouraï qui gesticulait dans tous les sens sur l'île déserte et il lui cria :</p>
<p>-"Tu vois, c'est cela l'art de combattre sans arme !"</p>Ah, Bon ?2006-07-19T17:55:48+02:002006-07-19T17:55:48+02:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2006/07/19/60-ah-bonenkaContesLe maître Zen Hakuin, vivait au Japon. Bien des gens venaient l'écouter dispenser ses enseignements spirituels. un jour, la fille adolescente de son voisin tomba enceinte. Les parents de cette dernière se mirent en colère et la réprimandèrent pour connaître l'identité du père. La jeune fille leur... <p>Le maître Zen Hakuin, vivait au Japon. Bien des gens venaient l'écouter dispenser ses enseignements spirituels. un jour, la fille adolescente de son voisin tomba enceinte. Les parents de cette dernière se mirent en colère et la réprimandèrent pour connaître l'identité du père. La jeune fille leur avoua finalement qu'il sagissait d'Hakuin. Les parents en colère se précipitèrent chez lui et lui dirent en hurlant et en l'accusant que leur fille avait avoué qu'il était le père de l'enfant. Il se contenta de répondre: "Ah bon ?"</p>
<p>La rumeur se répandit. Le maître perdit sa réputation et plus personne ne vint le voir. Mais cela ne le dérangea pas. Il resta impassible. Quand l'enfant vint au monde, les parents le menèrent à Hakuin en disant "Vous êtes le père, alors occupez-vous en!" Le maître prit grand soin de l'enfant. Un an plus tard, prise de remords, la jeune fille confessa à ses parents que le véritable père de l'enfant était le jeune homme qui travaillait chez le boucher. Alarmés, les parents se rendirent chez Hakuin pour lui faire des excuses et lui demander pardon. "Nous sommes réellement désolé. Nous sommes venus reprendre l'enfant. Notre fille a avoué.."</p>
<p>La seule chose qu'il dit en tendant le bébé aux parents fut: "Ah, bon ?"</p>
<p>Hakuin réagit de façon identique au mensonge et à la vérité, aux bonnes nouvelles et aux mauvaises nouvelles. Il dit "ah, bon?". Il permet à la forme que prendre le moment, bonne ou mauvaise d'être ce qu'elle est. Ainsi, il ne prends pas part au mélodrame humain. Pour lui il n'y a que ce moment tel qu'il est. Les événements ne sont pas personnalisés et il n'est la victime de personne. Il fait tellement un avec ce qui arrive que rien n'a de pouvoir sur lui. C'est seulement quand nous résistons à ce qui arrive que nous sommes à la merci du monde, et c'est lui qui détermine votre bonheur ou votre malheur. L'adversité se transforme en félécité grâce à son absence de résistance. Et, répondant encore à ce que le moment présent exige de lui, il rend l'enfant quand c'est le moment de le faire.</p>La tortue et les deux hérons2006-07-07T18:02:41+02:002006-07-07T18:02:41+02:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2006/07/07/59-la-tortue-et-les-deux-heronsenkaContesLa sécheresse faisait rage dans la province du Hou Nan.
Ainsi les 2 forts beaux hérons Tching et Tchang décidèrent-ils de migrer vers le nord à la recherche de lieux plus hospitaliers. Mais ils cohabitaient depuis toujours avec Pi-Houan une vieille tortue à la lourde carapace ; et malgré son... <p>La sécheresse faisait rage dans la province du Hou Nan.
Ainsi les 2 forts beaux hérons Tching et Tchang décidèrent-ils de migrer vers le nord à la recherche de lieux plus hospitaliers. Mais ils cohabitaient depuis toujours avec Pi-Houan une vieille tortue à la lourde carapace ; et malgré son mauvais caractère elle gardait pour eux le logis pendant leurs longues pêches, aussi ne purent ils se résoudre à l'abandonner. Il fût décidé qu'ils l'emmèneraient avec eux.</p>
<p>Dès le lendemain matin, ils tinrent conseil sur la façon de la transporter. Il fût décider de couper un bâton solide, que tching et tchang tiendraient, chacun par un bout, tandis que pi-houan le mordrait en son milieu. Ce procédé comportait des risques car le vol se faisait à haute altitude et si dame pi-houan en venait à ouvrir la bouche, elle se fracasserait au sol.</p>
<p>Une heure après un décollage difficile, le trio volait à un rythme régulier , traversant la campagne isolée. Plus tard, les premiers champs apparurent. Les paysans qui y travaillaient aperçurent l'étrange équipage :
« Voyez cette tortue, comme elle est intelligente ! s'exclama l'un d'eux. Elle se fait transporter par deux hérons ! »
Pi huan se garda bien de répondre, mais savourait les compliments.
Puis ils survolèrent la ville, là encore on entendit :
« Est ce la reine des tortue, avez-vous remarqué ce brillant équipage ? Quelle façon intelligente de voyager ! »
Plus loin encore ils survolèrent une prairie, ou des petits bergers les montrairent du doigts :
« Regardez ces deux hérons, disait l'un d'eux, ils emmènent cette balourde de tortue, sans doute pour agrémenter leur repas du soir, comme ils sont intelligents !
_ Stupides bergers, vous n'y comprenez rien ! » voulut s'écrier pi-houan.
Mais à peine avait elle ouvert la bouche qu'elle lâchait le bâton et s'écrasait sur le sol, la carapace éclatée.
Les deux hérons descendirent en vol plané, ils arrachèrent une plume grise, une plume blanche de leur ailes en signes de deuil ; ils tournèrent un instant au dessus de leur pauvre amie et disparurent bientôt dans le lointain.</p>
<ul>
<li>Morale du conte</li>
</ul>
<p>Le sage, dit le maître du zen, accueille d'un cœur égal la flatterie ou le mépris. Il est semblable à la flamme d'une bougie, qui monte droite et claire, et qui, au moindre souffle, ne faseye.
Nul ne peut nous agresser moralement sans notre consentement, c'est nous qui ouvrons les écluses au chagrin.
Aucune injure ne pouvait faire lâcher prise à la tortue. L'insulte, le mépris, l'anathème représentent l'opinion de celui qui les profère, c'est son problème, pas le notre.
Il se peut au demeurant que le blâme soit justifié, nous l'acceptons comme tel. Qui est parfait ?
Il se peut aussi qu'il soit erroné, partial, injuste, laissons le alors dans la bouche de celui qui l'a prononcé.
Notre paix, notre destin, sont entre nos mains. « Entre nos dents », bougonne le fantôme de la tortue.</p>Sagesse...2005-11-17T18:00:33+01:002005-11-17T18:00:33+01:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2005/11/17/58-sagesseenkaProverbes - CitationsLa sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisament grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit.
De leurs ennemis, les sages apprennent bien des choses.
On ne reçoit pas la sagesse; il faut la découvrir soi-même.
Le sage est celui qui sait s'entourer de gens... <p>La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisament grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit.</p>
<p>De leurs ennemis, les sages apprennent bien des choses.</p>
<p>On ne reçoit pas la sagesse; il faut la découvrir soi-même.</p>
<p>Le sage est celui qui sait s'entourer de gens plus intelligents que lui.</p>
<p>Le sage regarde la vie et la mort comme le matin et le soir.</p>
<p>Le sage observe tout; le sot fait des observations sur tout.</p>
<p>Le sage, c'est celui qui lit à la fois dans les livres et dans la vie.</p>
<p>Il y a plus de sagesse dans nos silences que dans nos paroles.</p>
<p>Faire preuve de sagesse, c'est tenir son impatience par la bride.</p>
<p> Connaître les autres, c'est la sagesse, mais se connaître soi-même, c'est la sagesse suprême.</p>
<p>Le sage, c'est celui qui sait s'entourer de gens plus intelligents que lui.</p>
<p>Faire preuve de sagesse, c'est tenir son impatience par la bride.</p>
<p>La connaissance s'acquiert par l'étude; la sagesse, par l'observation.</p>
<p>Ceux qui savent ne parlent pas. Ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles.</p>
<p>La grande sagesse est d'en arriver à ce qu'il ne pleuve jamais "en-dedans" quelle que soit la température de l'extérieur.</p>
<p>Quand le sage pointe la lune, l'idiot regarde le doigt.</p>
<p>Même les plus sages et les plus grands de ce monde connaissent le chagrin et l'échec; mais contrairement à nous, ils ont appris qu'il n'est pas de repos sans effort, pas de joie sans chagrin, pas de victoire sans combat et que c'est le prix qu'il nous faut payer pour vivre.</p>
<p>La sagesse de reconnaître et reconnaître la sagesse conduit à la sagesse et à l'intelligence de la vertu.</p>
<p>Ce sont les tonneaux vides qui résonnent le plus fort. Les sages, eux, écoutent plus qu'ils ne parlent.</p>
<p>Chaque matin, en ouvrant les yeux, on assiste à un miracle. Malheureusement, seuls ceux qui ont des cheveux blancs le réalisent.</p>
<p>Il ne faut pas mépriser ses rides. Regardez-les bien dans un miroir; ils racontent tous vos rires et vos chagrins... toute votre vie en somme...</p>
<p>Un grain de sagesse: réglez d'abord le petit problème qui vous concerne afin de recommencer à neuf le lendemain matin.</p>
<p>La sagesse n'est pas un don gratuit. C'est une vertu que l'on cultive sans jamais atteindre la perfection.</p>
<p>Si vieillesse pouvait!... Elle referait les mêmes bêtises mais en prenant moins de risques.</p>
<p>La patience est le joyau qui orne la couronne de la sagesse.</p>Les 3 caractéristiques de l'existence dans le bouddhisme2005-09-21T15:11:46+02:002005-09-21T15:11:46+02:00http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2005/09/21/57-les-3-caracteristiques-de-l-existence-dans-le-bouddhismeenkaBoudhismeTout ce qui existe dans l'univers est soumis à trois caractéristiques
:
anicca.
Toute chose est limitée à une certaine durée et par conséquent,
amenée à disparaître.
dukkha.
Toute chose est insatisfaisante.... <p>Tout ce qui existe dans l'univers est soumis à trois caractéristiques
:</p>
<ul>
<li> <a href="http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2005/09/21/56-anicca-l-aspect-de-la-non-permanence">anicca</a>.
Toute chose est limitée à une certaine durée et par conséquent,
amenée à disparaître.</li>
<li> <a href="http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2005/09/21/55-dukkha-la-souffrance">dukkha</a>.
Toute chose est insatisfaisante. Il n'y a rien sur quoi on puisse se fier,
il n'y a rien qui puisse apporter un vrai bonheur.</li>
<li> <a href="http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2005/09/21/54-anatta-sous-l-aspect-theorique">anatta</a>.
Toute chose est dépourvue d'en-soi. Il n'y a pas d'entité propre,
rien ne peut être contrôlé.</li>
</ul>
<p>Même si nous l'oublions lorsque nous sommes plongés dans un moment
de plaisir, chacun d'entre nous a conscience que l'existence est remplie de
souffrances, de tracas, d'insatisfactions en tous genres et que cela ne s'arrête
jamais. Cette caractéristique (dukkha) qui est une évidence, est
décrite dans toutes les écoles de pensée, dans tous les
systèmes religieux.</p>
<p>La notion de non permanence (anicca) est moins manifeste. Elle est néanmoins
souvent décrite dans les systèmes religieux et philosophiques.</p>
<p>Quant à la caractéristique d'absence d'en-soi (anatta), c'est
une notion totalement nouvelle dont seul Bouddha parle. C'est de loin le point
le plus subtil et essentiel de toutes les connaissances. Il est la base de toute
compréhension du dhamma.</p>
<p>Accédez aux trois enseignements propres à chacune des trois caractéristiques...</p>
<ul>
<li> Enseignement sur <a href="http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2005/09/21/56-anicca-l-aspect-de-la-non-permanence">anicca</a></li>
<li> Enseignement sur <a href="http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2005/09/21/55-dukkha-la-souffrance">dukkha</a></li>
<li> Enseignement sur <a href="http://enkatsu.free.fr/weblog/index.php?2005/09/21/54-anatta-sous-l-aspect-theorique">anatta</a></li>
</ul>